Doit-on se former à l’utilisation de défibrillateur ?

Le défibrillateur est un mini ordinateur équipé d’électrodes qui permet de délivrer un choc électrique au cœur d’une personne qui fait un arrêt. Afin de réduire les risques de mortalité liés au manque de soins lors des premières minutes qui suivent un arrêt cardiaque, des défibrillateurs sont de plus en plus installés dans des places publiques. Pour faciliter leur utilisation par toute personne témoin d’un arrêt cardiaque, ils ont été automatisés. Pour s’en servir, il suffit de le mettre en route et de suivre pas à pas les instructions délivrées par l’assistance vocale. Mais une question demeure, faut-il se former à l’utilisation d’un défibrillateur ? La réponse vous est donnée dans les lignes ci-dessous.

Adopter la bonne attitude

L’utilisation d’un défibrillateur est accompagnée de l’application des gestes qui sauvent. Il faut entre autres pouvoir reconnaître les signes d’un malaise cardiaque et d’un arrêt, savoir donner l’alerte aux secours, être capable de pratiquer correctement un massage cardiaque. Et ces gestes sont appris lors d’une formation à l’apprentissage de gestes de premiers secours. Ces formations sont délivrées par des organismes comme la Croix-Rouge, les pompiers ou encore d’autres organismes dédiés. Consultez ce site Internet pour en savoir plus. Même si le défibrillateur est complètement automatisé, si vous cédez à la panique vous n’agirez pas promptement et perdrez des minutes précieuses pour la personne en arrêt. C’est au cours d’une de ces formations que vous vous familiarisez à l’utilisation d’un défibrillateur.

Pour un besoin d’assurance

Il est donc clair qu’une formation à l’utilisation d’un défibrillateur n’est pas primordiale. Même si vous n’avez pas suivi des cours de secourisme vous pouvez tout à fait utiliser un défibrillateur pour secourir une personne qui fait un arrêt cardiaque. Toutefois, suivre une formation pour apprendre les gestes qui sauvent favorisera une meilleure organisation dans la prise en charge d’une personne en arrêt cardiaque. Car il faut agir rapidement pour préserver les fonctions vitales du patient.